Parce qu’il n’est jamais trop tard, ça y est, j’ai décidé de me lancer dans l’écriture d’une fiction. Enfin, d’une fiction semi-biographique, pour être tout à fait exact.
Du coup, ces sept recommandations d’Hemingway, tirées du recueil de Larry W. Phillips, Ernest Hemingway on Writing, et relayées par Open Culture, tombent à point nommé.
Je les paraphrase ci-dessous :
- Pour commencer, rédigez une phrase vraie.
- Toujours finir une journée d’écriture quand on sait déjà ce qui va se passer ensuite.
- Ne jamais réfléchir à l’histoire quand on n’y travaille pas.
- Quand il est l’heure de reprendre l’écriture, toujours commencer par relire ce qu’on a rédigé jusque là.
- Ne décrivez pas une émotion, concrétisez-la.
- Utilisez un crayon.
- Soyez bref.
En dehors du point 6, auquel je risque d’avoir du mal à me conformer (le fait de taper plus vite que je n’écris, et de bosser principalement avec Scrivener, sont parmi les raisons qui l’expliquent), c’est surtout le point 3 qui m’a surpris.
Mais comme l’explique Hemingway, ça a pourtant du sens :
Building on his previous advice, Hemingway says never to think about a story you are working on before you begin again the next day. « That way your subconscious will work on it all the time, » he writes in the Esquire piece. « But if you think about it consciously or worry about it you will kill it and your brain will be tired before you start. »
Je vous dirai si ça fonctionne !